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église saint remy

  • VANVES FETE NOTRE DAME DE FATIMA SOURCE D’ESPERANCES ET DE MIRACLES

    Comme au Portugal à chaque 13 Mai de l’année, la ville de Vanves a honoré, lundi soir,  Notre Dame de Fatima pour la troisiéme fois, à l’église Saint Remy, parce que « Notre-Dame de Fatima est très vénérée par les paroissiens d’origine portugaise » explique Xavier Schelker curé de Vanves. Et il était très nombreux avec beaucoup de jeunes. Cette célébration a revêtue un caractère particulier cette année avec la présence de Mgr Matthieu Rougié, Evêque des Hauts de Seine qui  a tout d’abord célébré la messe avec cette statue offerte par Illido et José, à côté de l’autel, en union avec Fatima. «Entre l’ascension et la Pentecôte, accompagné par le Saint Esprit et le cœur de Mairie, c’est l’esprit de bienveillance qui régne sur nous tous » a-t-il souligné en rappelant qu’une telle statue avait traversée l’ensemble des communes et des paroisses des hauts de Seine en 2023, et même voguée sur la Seine, avant les JMJ qui s’était déroulée à Lisbonne à l’été 2023

    « Début 1917, la Vierge Marie est apparue à trois enfants à Fatima, un village du Portugal. Elle les a avertie qu’il fallait prier afin «» que la Russie ne répande pas ses erreurs dans le monde ». On connaît la suite : la  révolution d’octobre en Russie et 70 ans de massacres perpétrés par les communistes. Nous pensions être sortis de ce fléau en 1991. Or, en février 2022 la Russie a recommencé à menacer la paix en Europe. Le Pape François à considéré que la menace était encore pire qu’en 1917 et il a demandé aux chrétiens du monde entier de se consacrer au Cœur Immaculé de Marie le 13 mai, date de la fête de Notre-Dame de Fatima »  expliquait le pére X.Schelker lorsqu’il avait présidée cette célébration, la première fois à Saint Français en 2022.  

    Deux ans plus tard, Mgr Rougié  invitait les vanvéens  face à cette statue offerte par deux vanvéens à penser, pendant cette messe, aux ukrainiens, aux arméniens et aux chrétiens des terres saintes qui vivent dans des régions en conflit. Après une procession jusqu’au jardin du presbytére, l’évêque de Nanterre a bénit cet oratoire construit toujours par ces deux vanvéens où a été placée cette statue. Pour beaucoup de portugais, le 13 Mai, est une date très importante à leurs yeux, « car comme pour nous français, avec Notre dame de Lourdes, elle est source de miracles et d’espérance » faisait remarquer Xavier Schelker.

  • DEJA 10 ANS, ROBERT THIRION « NOTRE PERE DE VANVES » TIRAIT SA REVERENCE

    La messe sera célébrée ce soir à 18H pour le pére Thirion décédé voilà maintenant 10 ans. Vicaire à la paroisse pendant de nombreuses années, il avait marqué beaucoup de vanvéens, à tel point que certains l’appelaient « notre Père de Vanves ». « Vous êtes un Père pour nous tous, car vous nous apportez espoir et bonheur » avait déclaré Bernard Gauducheau lors des 90 ans de ce prêtre qui avait été fait citoyen d’honneur de la ville de Vanves. Vanves fut sa période Rouge et Or, « or pour les enfants, rouge pour le soleil couchant. C’est la période de la retraite, depuis plus de 16 ans » » confiait il à l’auteur du Blog. Ce qu’appréciaient les vanvéens chez ce prêtre, c’est son humanité qui le conduisait à rendre à l’aise croyants ou non croyants, bouffeurs de curé comme grenouilles de bénitiers, lors de cérémonies joyeuses (mariages) que malheureuses (obsèques) par des paroles toujours touchantes dont la plupart ressorte avec le souvenir d’avoir rencontré un saint homme.

    C’était un gamin de Paris, pupille de la Nation  après la mort de son père ancien de 14-18, qui a habité à la limite Nord  de Paris en face des fortifs prés des lignes de chemins de fer portant vers l’Est et le pont de Flandres, et  connu les Octrois, les abattoirs de la Villette, le canal de l’Ourcq, le bassin de la Villette. Etudiant à l’Ecole Normale d’Instituteur (en 1937),  il a connu une vie d’ instituteur quelque peu bousculé à cause de la guerre. Il fait même parti des rares français qui ont entendu l’appel du 18 Juin du Général de Gaulle dans un restaurant où il avait passé la nuit, couché sur le plancher. C’est durant toute cette période de l’occupation que sa vocation a mûrie, avant d’entrer au séminaire de Saint Sulpice à Issy les Moulineaux (1946) et d’être ordonné prêtre un 21 Juin 1961 à la Cathédrale Notre Dame de Paris. 

    Il a vécu une trentaine d’années à Issy Moulineaux, où il a connu tout d’abord sa période Bleu à Saint Etienne, échappant à un poste de préfet dans un collège catholique, mais pas au rôle d’aumonier pour de nombreux groupes de jeunes de cette paroisse, rassemblés au sein des scouts, guides, J.O.C., sans parler des catéchismes, des écoles libres d’Issy. « Tout était bleu, nous nous retrouvions entre jeunes prêtres autour du père Liége et d’autres animateurs du renouveau théologique ou pastoral, entre aumoniers de secteur de la J.O.C, de l’ACO…Nous repensions l’église, indépendamment de vieilles structures que nous supportions plus ou moins bien ». Puis sa période rose à Saint Bruno, de la couleur brique de cette chapelle, sur les hauteurs d’Issy à côté du fort et prés des futurs ZAC Rodin avec ses tours et quartier des Epinettes, côtoyant une population cosmopolite, composée d’italiens, de portugais, d’espagnols, d’armèrniens, les familles des gardes mobiles, des ingénieurs militaires, des infirmières de l’hôpital Percy. « Du presbytère, moderne et confortable, nous avions une vue panoramique sur Paris et nous avons souvent prié, au cours des chemins de croix du vendredi saint dans les rues du quartier en contemplant les lumières de la ville ». Il y vécut Mai 1968 « alors que les gardes mobiles s’affrontaient avec leurs fils, étudiants ».

    A Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, à Malakoff, ce fut sa période Fauve  par rapport aux deux précédentes, « car mes confrères qui prenaient plaisir à s’affronter comme des lions, au cours des réunions d’équipe hebdomadaire étaient, chacun à sa manière, des pasteurs très généreux, et très missionnaires. Mais les coups de grifres étaient fréquents entre eux » racontait il. Elle fut suivie d’une période Verte aux Blagis en 1984 où il est resté 10 ans. « Même si la relève n’apparait pas à l’horizon 2000 on est heureux d’être aujourd’hui prêtre au milieu d’un peuple chrétien qui prend de plus en plus de responsabilité et où, depuis des années, se sont nouées de nombreuses amitiés. Le Vert de l’Espérance n’est pas que conventionnel. Jean XXIII voyait le Concile comme un printemps de l’église, nous sommes toujours à cette saison des recherches, des initiatives, des réflexions, des conversions portées par la prière de tous « les ouvriers de l’Evangile ».

    Un petit rappel de la vie d’un prêtre qui a passé sa retraite à Vanves et dont beaucoup de Vanvéens gardent encore  le souvenir aujourd’hui, avec cette messe qui lui rend hommage

  • UNE MESSE POUR LA FRANCE POUR OUVRIR LES CEREMONIES DU 11 NOVEMBRE A VANVES

    «Nous sommes rassemblés en ce jour anniversaire de l’Armistice pour une messe solennelle pour la France » a déclaré le pére  curé de Vanves, Xavier Schelter dans cette église Saint Remy, en ouvrant cette célébration, animé par la chorale des Jeunes Chanteurs du Val de Seine,  juste avant les cérémonies officielles. « Cette messe est un acte de gratitude pour ceux qui portent les armes, pour nous protéger… en prenant la relève de nos aieux qui ont combattu la France » a-t-il ajouté devant cet autel où avait été dressé  un drapeau tricolore